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2# Comment réparer une expérience traumatique chez le chiot ?

Il peut arriver qu’à un moment et malgré toutes les précautions que vous prendrez, votre chiot soit confronté à une situation qui lui fera très peur et qui le marquera à vie. On parle alors d’une expérience traumatique chez le chiot.

Ces « Grandes Peurs » peuvent être de diverses origines : un camion qui klaxonne, un humain qui le frappe, un animal qui l’attaque, une chute dans un ruisseau… Et parfois même un ballon qui éclate ou l’accélération d’une moto.

Ceci est particulièrement valable lorsque l’expérience traumatique se produit pendant la période sensible de « l’imprégnation » (entre 3 et 12 semaines environ), mais une peur traumatique reste possible toute leur vie, même adulte.

Voici et à partir d’un exemple concret, ce que vous pouvez faire pour diminuer les séquelles et les troubles comportementaux que cette expérience traumatique chez le chiot, pourrait produire.

Exemple d’une expérience traumatique chez le chiot

Un chien sain et normal inhibe naturellement son agressivité envers un chiot. Bien sûr et selon son caractère, il pourra être plus ou moins patient et permissif et le corrigera en le remettant à sa place si le chiot l’embête. Il pourra l’ignorer, le bousculer ou même lui grogner dessus. Mais tout cela est sain et bénéfique, car il ne fait que lui apprendre à être respectueux envers les chiens peu tolérants qu’il rencontrera dans sa vie. L’imprégnation c’est une période très intéressante pour permettre au chiot de faire évoluer et d’améliorer ses habilités sociales, car l’adulte punira bien moins sévèrement les impertinences du petit. Une fois arrivé à maturité sexuelle et que son odeur corporal aura changé, l’adulte pourra répondre bien plus durement aux maladresses du jeune. Les risques d’une véritable correction violente sont bien plus importants.

expérience traumatique chez le chiot

Cependant de plus en plus de chiens sont issus d’élevages-usine (ou de pseudo « élevages familiaux » taille XXL) où ils sont peu stimulés et grandissent séparés de leur mère et d’autres adultes. De ce fait ils développent parfois des troubles comportementaux importants, entre autres n’inhibant pas leur agressivité envers les chiots. Ainsi il est possible que lorsque vous allez socialiser votre jeune chien en lui faisant rencontrer divers chiens, ce qu’il faut impérativement faire, il fasse une mauvaise rencontre et qu’il soit attaqué par un chien qui par ailleurs ne manifestait aucune agressivité.

Face à cette expérience traumatique chez le chiot et de plus en plus fréquente, même si elle reste encore marginale, beaucoup de propriétaires décident suite à une telle attaque, de ne plus prendre des risques et d’isoler leur chiot pour lui éviter toute nouvelle mauvaise rencontre. Faire ceci équivaut à renforcer les propriétés traumatisantes de la Grande Peur et à augmenter les risques de voir apparaitre de troubles comportementaux sévères suite à  l’expérience traumatique chez le chiot. Car ce sera son dernier souvenir et il le gardera prioritairement en mémoire, pouvant devenir dans peu de temps un souvenir traumatisant. Le chiot ayant vécu une expérience traumatique de la sorte, pourrait devenir très craintif envers les nouveaux chiens qu’il rencontrera et en prenant de l’âge, très probablement agressif ou trouillard envers tout nouveau chien, même le plus amical.

Lorsqu’une expérience traumatique chez le chiot arrive, le mal est fait et on ne pourra pas revenir en arrière. En revanche et faute de ne pas pouvoir effacer ce souvenir, ce que nous pouvons faire c’est de le « noyer » par la multiplication d’expériences semblables mais où cela se passera bien.

Par exemple si c’est le klaxon d’un camion qui lui a fait très peur, dès le lendemain il faut l’amener se balader et jouer à proximité d’un camion stationné (en prenant bien sûr la précaution qu’il ne klaxonne pas) et renforcer ainsi de nombreuses fois cette bonne expérience, en augmentant progressivement l’intensité : camion garé de loin, puis de plus près, puis avec le moteur qui tourne, puis qui avance, etc.

Dans mon exemple d’un chiot qui se fait attaquer par un chien adulte, il faut sans tarder multiplier les rencontres avec des chiens sains et sympathiques. Bien entendu on n’effacera pas l’expérience traumatique et votre chien restera probablement toute sa vie précautionneux lors d’une nouvelle rencontre. Surtout si l’attaque s’est passée pendant l’Imprégnation. Mais en multipliant les bonnes expériences nous allons lui donner les moyens de relativiser et de contextualiser les nouvelle rencontres.

Pour le dire rapidement… Lui montrer que même si parfois ça craint, cela peut aussi très bien se passer.


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